lundi 10 avril 2023

PEMD

 Le diagnostic PEMD (déchets) est obligatoire pour la démolition, mais aussi la rénovation des bâtiment depuis le 1er janvier 2022.


Sont parus au Journal Officiel les décrets n°2021-821 et n°2021-822 relatifs au diagnostic portant sur la gestion des produits, équipements, matériaux et des déchets issus de la démolition ou de la rénovation significative de bâtiments.

Ces textes réglementaires s'appliquent "aux démolitions et aux rénovations significatives de bâtiments pour lesquelles la date de dépôt de de la demande de permis de démolir, la date de dépôt de l'autorisation d'urbanisme et la date de dépôt de l'autorisation de travaux, ou, à défaut, la date d'acceptation des devis ou de passation des marchés relatifs aux travaux de démolition ou de rénovation significative, est postérieure au 1er janvier 2022".


Le maître d'ouvrage doit dorénavant demander à la personne physique ou morale à qui il fait appel pour réaliser le diagnostic PEMD qu'il lui soit fourni la preuve, avant la réalisation du diagnostic, des compétences du diagnostiqueur pour réaliser cette mission.

Le diagnostiqueur doit être dûment assuré pour cela.

Ce diagnostic est obligatoire pour les opérations de démolition ou de rénovation significative des bâtiments suivantes :

    • Celles dont la surface cumulée de plancher de l'ensemble des bâtiments concernés est supérieure à 1 000 m²
    • Celles concernant au moins un bâtiment ayant accueilli une activité agricole, industrielle ou commerciale et ayant été le siège d'une utilisation de stockage, d'une fabrication ou d'une distribution d'une ou plusieurs substances classées comme dangereuses.

 

Une rénovation est considérée comme significative si l'opération consiste à détruire ou remplacer au moins deux éléments de second oeuvre (voir ci-dessous), à la condition que les travaux concernés conduisent à détruire ou remplacer une partie majoritaire de chacun de ces éléments :

    • Planchers ne déterminant pas la résistance ou la rigidité de l'ouvrage
    • Cloisons extérieures ne déterminant pas la résistance ou la rigidité de l'ouvrage
    • Huisseries extérieures
    • Cloisons intérieures
    • Installations sanitaires et de plomberie
    • Installations électriques
    • Système de chauffage.

ANC

 ANC : Assainissement non collectif    


Monday expertises est capable de produire les études de sol réglementaire d'assainissement non collectif, de réaliser des études de conformité, des audits de station d'épuration, conformément à la réglementation en vigueur.

Monday expertises est en relation directe avec les SPANC.

ICPE

 ETUDE DE FAISABILITE


Avant de se lancer dans le détail d’un projet d’Installation Classée ICPE, il apparait pertinent de prendre en compte certaines données relatives à l’environnement humain, naturel ou industriel autour du projet. L’avantage étant d’évaluer la compatibilité du projet avec certains plans, schéma directeurs ou contraintes particulières autour du site, et notamment de déterminer s’il existe des éléments bloquants pour l’implantation de l’installation. Il convient par exemple d’étudier les éléments suivants qui peuvent contraindre l’implantation d’une ICPE :

  • Le Plan Local d’Urbanisme (PLU)
  • Le Plan de Prévention du Risque Inondation (PPRI)
  • Le plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT)
  • La présence de zones protégées (NATURA 2000 par exemple)
  • Etc.


Ces éléments permettant notamment d’identifier d’une part les éléments insurmontables pour le projet, et d’autre part, les éléments d’importance qui devront être pris en compte dans le projet et le dossier d’installation classée.

 

FAISABILITÉ TECHNICO-ECONOMIQUE

Chaque projet d’Installation Classée a pour objectif de démontrer la conformité et la compatibilité de celui-ci avec l’environnement et les contraintes (humain, naturel, environnemental…) existantes et applicables autour du site.

Chaque projet peut être rendu compatible avec ces contraintes à partir du moment où les mesures compensatoires sont suffisantes et mises en œuvre. Ces mesures compensatoires peuvent nécessiter des aménagements techniques pouvant représenter un investissement important et incontournable. De fait, cette étude devient non négligeable car elle permet de connaitre les proportions techniques et économique du projet ou d’en définir rationnellement les limites.

 

L'expert environnement de Monday Expertises réalise pour vous ces pré-études en se basant sur la réglementation et les contraintes propres à votre site. Nous définissons avec vous la viabilité de votre projet et les mesures rationnelles à mettre en œuvre pour maîtriser les impacts de votre exploitation.


DÉCLARER UNE INSTALLATION CLASSÉE POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT (ICPE)

D’après le Code de l’Environnement, et en référence à l’article L512-8, « sont soumises à déclaration les installations qui ne présentent pas de graves dangers ou inconvénients pour les intérêts visés à l'article L. 511-1 ».

Sont alors concernés, « les usines, ateliers, dépôts, chantiers et, d'une manière générale, les installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients ».

La Déclaration d’une ICPE doit se faire auprès de la Préfecture du département, avant la mise en service de l’installation concernée. Ce statut implique le respect de prescriptions générales définies par des arrêtés ministériels types ou préfectoraux. L’exploitation de certaines installations ou la réalisation de certaines activités impliquent le statut de Déclaration avec réalisation de Contrôles périodiques (DC), lesquels doivent être assurés par des sociétés spécialisées et agréées.

 

Le contenu d’un Dossier de Déclaration d’une ICPE est défini à l’Article R512-47 du Code de l’Environnement. Il comprend alors à minima les éléments suivants :

  • L'identification précise et complète du demandeur (personne physique ou morale)
  • L’emplacement sur lequel l’installation doit être réalisée
  • La nature et les volumes d’activités prévus et les rubriques de la nomenclature correspondantes
  • Une évaluation d’incidence Natura 2000 si le projet est concerné
  • La description de la gestion des effluents

Sont aussi à fournir pour cette déclaration, un plan de situation du cadastre et un plan d’ensemble des aménagements prévus dans le cadre du projet.

 

Dans un but de simplification des échanges entre les administrations et les entreprises, la démarche de Déclaration d’une ICPE peut se faire par télé-service via une plateforme internet depuis le 1er janvier 2016. Le support papier reste effectif jusqu’au 31 décembre 2020.

 

L'expert environnement de Monday expertises est en mesure de vous accompagner tout au long de cette démarche : de la création des plans du site jusqu’au dépôt du dossier en Préfecture.


ENREGISTREMENT D’UNE ICPE

Auparavant, une ICPE relevait soit du régime de la Déclaration, soit de l’Autorisation. Suite à un réel besoin exprimé par les administrations et les exploitants, un régime impliquant des prescriptions générales à l’échelle nationale a été développé par ordonnance du 11 juin 2009 : l’Enregistrement. Le premier décret de nomenclature des ICPE incluant ce nouveau régime date du 14 avril 2010.

 

L’Enregistrement d’une ICPE doit se faire auprès de la Préfecture du département, avant la mise en service de l’installation concernée. Ce statut implique le respect des prescriptions générales définies par des arrêtés ministériels type ou par des arrêtés préfectoraux spécifiques. Lors de l’instruction du dossier, des compléments et des précisions peuvent être demandés. Une fois le dossier jugé complet et recevable par l’inspecteur, il est soumis à une enquête publique destinée aux citoyens et aux conseils municipaux des communes impliquées par le projet. Suite à cela, l’Enregistrement de l’ICPE est soumis au CODERST (Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques) par l’inspection des Installations Classées. En cas d’acceptation du dossier, l’Enregistrement est acté par un arrêté préfectoral d’Enregistrement, propre à l’installation.

Dans le cas où des aménagements sont requis pour satisfaire au respect des prescriptions générales de l’installation, ou dans le cas d’un avis défavorable au projet, des compléments sont demandés (études techniques spécifiques, révisions de dimensionnement, validation de l’implantation au sein de son environnement, etc.) jusqu’à acceptation du dossier par l’inspecteur en charge de l’instruction, par l’avis du public et par le CODERST.

 

Le contenu réglementaire d’un Dossier d’Enregistrement d’exploitation d’une ICPE est défini à l’Article R512-46 du Code de l’Environnement. Il comprend alors à minima les éléments suivants :

 

  • L’identification précise et complète du demandeur (personne physique ou morale) ;

  • L’emplacement sur lequel l’installation doit être réalisée ;

  • La description, la nature et le volume des activités prévues ainsi que les rubriques de la nomenclature correspondantes.

 

Les principales pièces annexes à fournir pour l’Enregistrement sont un plan de localisation, un plan d’emprise cadastrale et un plan d’ensemble des aménagements prévus dans le cadre du projet. Est également demandée, la justification des capacités techniques et financières de l’exploitant pour assurer son activité.

 

Dans le cadre de l’instruction du dossier et pour l’enquête publique, l’envoi de trois exemplaires du dossier en préfecture est nécessaire. A cela doit s’ajouter un exemplaire supplémentaire par commune comprise dans le rayon d’affichage défini par les rubriques de la nomenclature des ICPE concernées par le projet. Le délai d’instruction d’un Dossier d’Enregistrement est d’environ quatre à six mois.

 

L'expert environnement de Monday expertises réalise pour vous les éléments nécessaires à la constitution de votre dossier ICPE et prennent en charge les correspondances avec les administrations telles que DREAL/DRIEE et préfectures.

 


NATURE DU DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION PRÉFECTORALE : ART. R.512-6 DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT

Toute exploitation susceptible de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains et pour l’environnement est une Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE).

En fonction de la nature et du volume de l’activité exercée au regard de la nomenclature des installations classées (Art. R.511-9 à R.511-12 du code de l’Environnement). La société peut être soumise à un classement à autorisation.

Ainsi, la société devra respecter les exigences exprimées dans le livre V du code de l’environnement relatif à la maitrise des risques, pollutions et des nuisances. Art. L.511-1 à L.517-2 et  R.512-1 à R.517-10 du code de l’Environnement

Le classement sous ce régime implique de constituer et de soumettre à la préfecture un dossier répondant aux obligations règlementaires applicables. 

L’objectif de ce dossier, est de démontrer l’acceptabilité des risques et des dangers, au regard des mesures existantes ou futures.

 

Les éléments constitutifs de ce dossier sont notamment :

  • Les plans règlementaires : plan de localisation, plan d’ensemble, plan des abords, plan des réseaux
  • La présentation du site et des activités, des procédés utilisés ainsi que les rubriques de la nomenclature des ICPE objets du classement
  • Une étude d’impact
  • Une étude de dangers
  • Une notice hygiène et sécurité

 

Dans le cas d’évolutions ou de modifications de vos conditions d’exploitations, ou dans le cadre d’une régularisation un dossier spécifique de "porter à connaissance" doit être déposé auprès des autorités.

* cas particuliers : classement à autorisation IED -> lien vers directive IED,

** cas particulier : classement à autorisation SEVESO 3 -> lien vers directive SEVESO 3,

 

L'expert environnement de Monday expertises propose de vous accompagner à travers différentes prestations :

  • Une analyse et un bilan de classement de votre exploitation
  • La constitution du dossier de demande d’autorisation conformément à la règlementation applicable au régime de classement
  • La constitution de dossier de modification, de mise à jour, de "porter à connaissance" en cas d’évolution de vos conditions d’exploitation
  • La constitution des dossiers répondant aux exigences particulières liées à un classement à autorisation IED, ou à autorisation SEVESO 3 (seuil bas ou seuil haut)


DÉMARCHE DE « PORTER À CONNAISSANCE » POUR VOTRE SOCIÉTÉ

Tout au long de l’évolution d’une Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE) l’exploitant est tenu d’informer le préfet de toute modification sur le site.

La démarche du « Porter à Connaissance » est définie dans le Code de l’Environnement, et précisément par les articles R.512-33, R.512-54 et R.512-46-23 selon le statut ICPE de la société (Autorisation, Déclaration et Enregistrement). Les textes précisent que « toute modification apportée par l'exploitant à l'installation, à son mode d'utilisation ou à son voisinage entraînant un changement notable des éléments du dossier de demande [d’autorisation, de déclaration, d’enregistrement] doit être portée, avant sa réalisation, à la connaissance du préfet avec tous les éléments d'appréciation. ».

 

Si la modification est jugée « substantielle » par le préfet, une nouvelle démarche de demande d’Autorisation, Enregistrement ou Déclaration complète sera finalement demandée. Il est également précisé qu’une modification est substantielle sur un site « dès lors qu'elle est de nature à entraîner des dangers ou inconvénients significatifs pour les intérêts » voisins.

Des exemples de modifications pouvant faire l’objet d’un « Porter à Connaissance » peuvent être une augmentation de capacité, un changement d’équipement dans un process, un déménagement d’un équipement sur le site.

 

A la suite d’un dépôt de « Porter à Connaissance » en préfecture, et si la modification sur le site est validée comme non substantielle, des prescriptions réglementaires complémentaires peuvent être fixées à la société par arrêté préfectoral complémentaire.

 

L'expert environnement de Monday expertises vous accompagne tout au long de cette démarche, pour le montage du dossier mais également pour les échanges avec les diverses administrations (DREAL/DRIEE, mairie, préfecture, etc.).


EN TANT QU’EXPLOITANT INDUSTRIEL, VOUS DEVEZ PROCÉDER À CERTAINS DIAGNOSTICS À CHAQUE ÉTAPE DE LA VIE DE VOS INSTALLATIONS.

La maîtrise des risques industriels passe inexorablement par le diagnostic et le contrôle de certains paramètres liés à votre activité. Les textes européens comme la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) et nationaux (Code de l’environnement, Code du travail, etc.) se traduisent dans les arrêtés d’autorisation (ou arrêtés ministériels de prescriptions générales) par la définition de certains paramètres à contrôler avec seuils associés. Ceci permet de vérifier l’effectivité de la maîtrise de vos impacts ou des dangers liés à votre exploitation.

 

En fonction de votre activité, un programme d’auto surveillance de vos émissions polluantes dans l’eau et l’air pourra être mis en place avec une fréquence des contrôles proportionnelle au risque.

Les nuisances aux voisinages ou aux travailleurs telles que le bruit, les vibrations, etc. doivent être mesurées régulièrement.

Et l’exposition à certains dangers comme la foudre ou le feu de vos installations doit être étudiée.

D’autre part, certains diagnostics et études pourront être menés de manière ponctuelle lorsque nécessaire (à la création, à la cession, à la cessation de votre activité ou dans des situations d’accident ou d’incidents).


QUELLES EXIGENCES À RESPECTER POUR LE REJET DES EAUX ?

Les eaux transitant sur le site doivent être collectées et traitées avant rejet dans le milieu récepteur, au moyen d’un système adapté.

Les eaux ainsi collectées peuvent être de différentes natures :

 

  • Eaux de nettoyage nécessaires à l’entretien des ateliers et des installations 
  • Eaux de procédés 
  • Eaux pluviales susceptibles d’être polluées (ruissellement sur des voies de circulation, aires de stockage imperméables…) 
  • Eaux d’incendie (exercice ou sinistre)

 

D’après l’article 32 de l’arrêté du 2 février 1998, « les eaux résiduaires rejetées au milieu naturel respectent les valeurs limites de concentration suivantes… », valeurs données dans la suite de l’article, et reprises dans l’arrêté préfectoral autorisant l’installation. De nombreux paramètres sont susceptibles d’être analysés comme le pH, les matières en suspension (MES), les demandes chimiques et biochimiques en oxygène (DCO et DBO5), les hydrocarbures totaux ou encore les métaux lourds les BTEX, COHV etc.

L’exploitant étant tenu de respecter son arrêté préfectoral, l’analyse des eaux résiduaires est nécessaire pour justifier de la conformité de l’installation à son arrêté. Cette intervention doit être réalisé, en général, de manière périodique dont la fréquence est indiquée dans l’arrêté préfectoral de l’exploitation. Ces analyses doivent être effectuées en laboratoire accrédité COFRAC.    

 

Pour réaliser cette intervention, l'expert environnement de Monday expertises propose :

  • De mettre à votre disposition le matériel nécessaire aux prélèvements et de procéder à l’envoi des échantillons en laboratoire accrédité COFRAC
  • Ou de réaliser entièrement la démarche grâce à l’intervention d’un technicien sur site

 

L'expert environnement de Monday expertises peut également vous fournir un rapport d’interprétation des résultats, afin de mettre en avant les paramètres dépassant les valeurs limites, et de vous proposer des solutions pour réduire les concentrations non conformes ou proches de la valeur limite. Ce rapport peut être imposé par l’Inspection des Installations Classées.


POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE : PROTÉGER L’AIR POUR SE PROTÉGER SOI-MÊME

Les riverains exigent de plus en plus le respect de leur qualité de vie, et cela inclut la pollution de l’air. A titre d’exemple, les nuisances olfactives apparaissent comme le deuxième motif de plainte après le bruit et sont ressenties comme une véritable pollution de l’air. Il est donc primordial pour les industriels de maîtriser ces nuisances.

 

Que dit la réglementation ?

Les obligations réglementaires pour l’air sont le respect par l’exploitant :

  • De la loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie
  • De la directive IED
  • De l’arrêté ministériel intégré - du 02 février 1998 et des arrêtés ministériels sectoriels (incinération, verrerie, grandes installations de combustion, traitement de surface…)
  • Du Plan Régional de la Qualité de l’Air (PRQA)
  • Du Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA)
  • De l’arrêté cadre interdépartemental de 2005
  • Des arrêtés préfectoraux ou ministériels applicables au site d'exploitation

 

Quels sont les principaux polluants de l’air et leurs impacts ?

On peut citer 5 polluants principaux en matière d'air et de rejets atmosphériques :

  • Les particules ou poussières en suspension
  • L’oxyde d’azote (Nox)
  • Le dioxyde de soufre (SO2)
  • L’ozone (O3)
  • Les composés organiques volatils (COV)

 

Des valeurs limites sont fixées et ne doivent en aucun cas être dépassées par les installations concernées.

Ces polluants ont des impacts divers sur la santé humaine, ils peuvent affecter les voies respiratoires, digestives et cutanées en fonction de la composition chimique, du degré d’exposition ou du mode de vie par exemple. Les polluants atmosphériques ont aussi un impact sur l’environnement : les bâtis (salissures, corrosion), les écosystèmes (perturbation de l’équilibre chimique) et les cultures (nécroses dues à l’ozone). Dans tous les cas, ces effets peuvent avoir un impact économique significatif.

Dans ce contexte des programmes d'auto-surveillance des rejets atmosphériques voire de l'air ambiant peuvent être imposés aux industriels.

 

Face à l’enjeu, l'expert environnement de Monday expertises, en partenariat avec un laboratoire d’analyse agréé, vous propose de réaliser votre diagnostic de pollution de l’air afin de présenter des solutions à mettre en place pour réduire votre impact sur les émissions atmosphériques et ainsi protéger au mieux les riverains alentour et la santé des employés.


NUISANCES SONORES SUR L’ENVIRONNEMENT

L’arrêté du 23 janvier 1997 relatif à la limitation des bruits émis dans l’environnement par les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), fixe des valeurs limites pour l’émergence et le niveau de bruit ambiant.

La maîtrise des niveaux acoustiques est donc essentielle à la santé des travailleurs ou des riverains, mais permet également de garantir de bonnes relations de voisinage.

 

Quelques définitions pour mieux comprendre :

  • Bruit résiduel : ensemble des bruits habituels en l’absence du bruit de la société.
  • Bruit particulier : bruit dû à l’activité de la société.
  • Bruit ambiant : bruit total incluant les deux bruits cités précédemment.
  • Émergence : différence entre le niveau de bruit ambiant et le niveau de bruit résiduel.
  • Zones à émergence réglementée : zones incluant les habitations, les terrains constructibles ou toute autre zone occupée par des tiers

 

Que dit la réglementation :

Les émissions sonores générées par les activités de l’entreprise sont mesurées dans les zones à émergence réglementée aux alentours du site, en période de jour et de nuit, les valeurs limites étant plus faibles de nuit. Ces mesures ne doivent pas dépasser les valeurs limites données ci-dessous.

Pour l’émergence :

Niveau de bruit ambiant dans les zones à émergence réglementée

Emergence en période de jour (de 7h à 22h, sauf dimanches et jours fériés)

Emergence en période de nuit (de 22h à 7h, ainsi que dimanches et jours fériés)

Supérieur à 35 dB(A) et inférieur ou égal à 45 dB(A)

6 dB(A)

4 dB(A)

Supérieur à 45 dB(A)

5 dB(A)

3 dB(A)

 

Pour les niveaux limites de bruit ambiant :

Périodes

Période de jour

(de 7h à 22h, sauf dimanches et jours fériés)

Période de nuit

(de 22h à 7h, ainsi que dimanches et jours fériés)

Niveau sonore limite admissible

70 dB(A)

60 dB(A)

 

L'expert environnement de Monday expertises intervient pour effectuer les mesures acoustiques avec du matériel spécifique, afin d’estimer l’émergence et le bruit ambiant et ainsi évaluer la conformité aux valeurs de l’arrêté. Ces mesures doivent être effectuées selon la méthode définie dans la norme AFNOR NF S31-010 « Caractérisation et mesurage des bruits de l’environnement - Méthodes particulières de mesurage » de décembre 1996. L’intervention de notre bureau d’études permet de garantir le respect de la norme et ainsi d’assurer la qualité des mesures.

Si les mesures s’avèrent non conformes, l'expert environnement de Monday expertises propose alors des solutions adaptées pour mettre le site en conformité, et évalue les impacts de ces mesures correctives à travers des modélisations ou de nouvelles mesures de bruit.

 

NUISANCES SONORES SUR LES TRAVAILLEURS

L’évaluation des risques liés au bruit passe par une évaluation et si nécessaire un mesurage des niveaux de bruit auxquels les travailleurs sont exposés. Elle a pour objet de déterminer des indicateurs de risques, principalement niveau d’exposition sonore quotidienne exprimé en dB(A) et niveau de pression acoustique de crête qui correspond à des bruits intenses mais courts et de décider des mesures de prévention appropriées.

Les règles de prévention des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs exposés au bruit sont déterminées d’une part par les articles R. 4213-5 à R. 4213-6 et d’autre part par les articles R. 4431-1 à R. 4437-4 du Code du travail. Ces derniers articles sont issus du décret n° 2006-892 du 19 juillet 2006 qui a transposé la directive européenne 2003/10/CE.

La surveillance médicale et l’information des travailleurs font l’objet des articles R.4435-2 à R.4436-1.

 

Ces règles s’articulent autour des 3 axes suivants :

Agir sur l'environnement de travail

  • Réduire le bruit à la source
  • Insonoriser dès leur conception les locaux où seront installés des équipements de travail susceptibles d’exposer les travailleurs à un niveau sonore quotidien supérieur à 85 dB(a)
  • Réduire le bruit dans les locaux

Évaluer les risques

  • Évaluer les risques
  • Mesurer les risques

Protéger les travailleurs exposés

Les exigences de la réglementation varient en fonction des niveaux d’exposition : le dépassement de certains seuils déclenche une série d’actions à mettre en œuvre par le chef d’entreprise.

L’exposition est évaluée à partir de deux paramètres :

  • L’exposition moyenne quotidienne (sur 8 heures : notée LEX,8h)
  • L’exposition instantanée aux bruits très courts (niveau crête : noté LpC).

 

Chacun de ces deux paramètres est comparé à 3 seuils :

  • Valeur d’exposition inférieure déclenchant l’action (VAI) : c’est le seuil le plus bas ; il déclenche les premières actions de prévention ;
  • Valeur d’exposition supérieure déclenchant l’action (VAS) : c’est le 2e seuil : il déclenche des actions plus sévères. En particulier des actions correctives doivent être mises en œuvre.
  • Valeur limite d’exposition (VLE) : ce troisième seuil ne doit être dépassé en aucun cas. A la différence des seuils précédents, il prend en compte l’atténuation du bruit apportée par les protecteurs individuels.

 

L'expert environnement de Monday expertises intervient pour effectuer les mesures acoustiques avec du matériel spécifique, afin d’estimer principalement le niveau d’exposition sonore quotidienne exprimé en dB(A) et le niveau de pression acoustique de crête qui correspond à des bruits intenses mais courts et de vous aider à décider des mesures de prévention appropriées.


DÉMARCHE DE CESSATION D’ACTIVITÉ D’UNE ICPE

Lors de l’arrêt d’exploitation d’une Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE) soumise à Autorisation, à Enregistrement ou à Déclaration, une démarche de cessation d’activité doit être menée auprès des administrations concernées (préfectures, mairies, …).

En outre, la démarche de cessation d’activité prévoit que le site objet de la demande soit remis en état de façon à ce qu’il ne porte pas atteinte à son environnement et qu’il permette un usage futur conjointement déterminé entre l’exploitant, le propriétaire du terrain s’il n’est pas l’exploitant, et le maire de la commune.

Une fois un accord trouvé entre les acteurs précités, cette proposition d’usage futur est portée à la connaissance du Préfet. Il est souvent retenu un usage futur du site similaire à l’usage qu’il en est fait au moment de la cessation.

 

En parallèle et dans le cadre de la démarche, des pièces annexes peuvent être fournies. Les plans de l’installation et des stockages lors de l’exploitation du site peuvent être joints. Il est aussi nécessaire de fournir un diagnostic de l’état de pollution des sols et des eaux souterraines du site comme justificatif.

 

Pour les régimes de classement ICPE Autorisation et Enregistrement, le Code de l’Environnement indique précisément que « lorsqu'une installation classée [soumise à autorisation, enregistrement] est mise à l'arrêt définitif, l'exploitant notifie au préfet la date de cet arrêt trois mois au moins avant celui-ci. ». Pour les sites à Déclaration, ce délai est abaissé à un mois.

Le mémoire de cessation d’activité doit alors décrire et préciser les mesures prévues telles que :

  • L’évacuation des produits dangereux (stockages divers et déchets)
  • Les interdictions ou limitations d’accès au site
  • La suppression des risques d’incendie et d’explosion
  • La surveillance des effets de l’installation sur son environnement

Après instruction du mémoire par un inspecteur, un arrêté préfectoral de cessation d’activité est établi.

 

L'expert environnement de Monday expertises est en mesure de vous accompagner tout au long de cette démarche ; d’une part pour la réalisation des études de pollution des sols de votre site et d’autre part pour le montage du dossier de cessation d’activité, mais également pour les échanges avec les diverses administrations (DREAL/DRIEE, mairie, préfecture, etc.).

Diagnostics de pollution

 

VÉRIFIER, DÉFINIR, SURVEILLER L'ÉTENDUE D'UNE POLLUTION (A210) ET METTRE EN ŒUVRE UNE DÉMARCHE DE GESTION SI NÉCESSAIRE.

Les nappes souterraines étant souvent les principaux enjeux environnementaux à protéger si l’on considère le risque sanitaire que leur pollution peut engendrer, il convient pour la plupart des sites pollués et ICPE, de mettre en place un réseau de surveillance des aquifères.

La directive 2006/118/CE du 12 décembre 2006 vise à protéger les eaux souterraines de tout type de pollution ou de détérioration. Elle complète la directive-cadre sur l’eau (DCE) 2000/60/CE du 23 octobre 2000 qui définit déjà un cadre pour la gestion et la protection des eaux par grand bassin hydrographique. Elle fixe des objectifs ambitieux pour la préservation et la restauration de l’état des eaux souterraines.

En application de ces directives, a été défini un programme de surveillance, pour chaque bassin ou groupement de bassins. Les Agences de l’Eau sont, en France, les garantes de sa bonne application.

La norme NFD X 31-615 de décembre 2010 définit les modalités de prélèvement et d’échantillonnage des eaux souterraines dans un forage.

Monday expertises est en mesure de définir et d’installer votre réseau de piézomètres et d’effectuer des campagnes de surveillance en respectant les normes en vigueur :

  • Nos ingénieurs réalisent en amont une étude du contexte hydrogéologique qui permettra de localiser de façon pertinente l’implantation des ouvrages de contrôle. En toute logique seront installés des piézomètres en amont et en aval de votre site afin de pouvoir comparer la qualité des eaux souterraines en entrée et sortie de votre site.
  • Une fois l’étude d’implantation réalisée, nos techniciens interviennent pour les travaux de mise en place des piézomètres.
  • Nous prenons ensuite en charge les campagnes de prélèvements et d’analyses définies (par arrêté préfectoral pour les ICPE).
  • Et rédigeons des rapports d’interprétation des résultats, de suivi annuel et des bilans sur l’évolution de la qualité des eaux souterraines

 

Les analyses des échantillons d’eaux sont réalisées par des laboratoires partenaires agréés et accrédités COFRAC.



RÉGULATION ET TRAITEMENT DES EAUX DE PLUIE

L’imperméabilisation des sols résultant des aménagements urbains implique une augmentation des débits de pointe des eaux pluviales collectées.

Cette augmentation du ruissellement induit des risques importants d’inondations en cas de fortes pluies et une pollution des milieux présents en aval du projet.

Tout pétitionnaire (communes, aménageurs, promoteurs, industriels ICPE et non ICPE, ZAC, particuliers) de projet d’aménagement doit donc être mesure en phase de conception, fonctionnement, ou d’extension de mettre en œuvre des procédés efficaces de maitrise de ces deux risques majeurs.

 

Des dispositions règlementaires à différentes échelles existent au sein notamment des principaux textes suivants :

  • Le Code Civil (articles L.640 et L.641)
  • Le Code de la Santé Publique
  • Le Code de l’Environnement – livre II : Milieux physiques – Titre 1ier : Eau et Milieux Aquatiques et Marins et notamment les articles L214-1 à L. 214-6
  • Les SDAGE – Schéma Directeur d’Aménagement et de de Gestion des Eaux
  • Les SAGE – Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux
  • Les schémas départementaux d’assainissement
  • Les règlements d'assainissement communal ou intercommunal
  • Les documents d’urbanisme : PLU, POS
  • Les Arrêtés Ministériels et Préfectoraux (IOTA, ICPE)
  • Les Conventions de Rejet établi entre gestionnaire du réseau et exploitant

 

L'expert environnement de Monday expertises recherche et vous apporte des solutions techniques à ces problématiques : dimensionnement et préconisation sur le type d’ouvrage de rétention et de traitement des eaux pluviales tenant compte des contraintes règlementaires et des exigences clients.


COMMENT PROTÉGER EFFICACEMENT LES MILIEUX SOLS ET EAUX SOUTERRAINES VIS À VIS DES POLLUTIONS DE SURFACE?

Face à une problématique croissante de pollution des sols et eaux souterraines par des activités industrielles, et face aux responsabilités, risques sanitaires et travaux de dépollution qui en découlent, le bon sens et la règlementation nationale impose à certaines activités, la mise en œuvre d’un revêtement étanche ou des dispositifs de rétentions imperméables. Ces dispositifs sont généralement réalisés en béton, en enrobé de bitume non drainant, ou résines.

 

Les sites concernés sont ceux dits à risque et notamment :

  • Aires de transit, tri, regroupement, traitement de déchets dangereux et non dangereux
  • Aires de fabrication, stockage, mise en œuvre de produits chimiques dangereux pour l’environnement
  • Zones avec équipements, engins mécaniques, machines utilisant ou contenant des liquides dangereux pour l’environnement

 

Cette contamination des sols peut se faire :

  • Soit de façon chronique par infiltration d’eaux pluviales souillées ou déversements fréquents de produits dangereux
  • Soit de façon exceptionnelle par infiltration de liquides dangereux induits par déversement accidentel suite à la rupture ou le renversement d’un récipient ou par l’infiltration d’eaux d’extinction suite à un incendie.

 

La mise en œuvre d’un revêtement étanche de type dalle de béton vise donc à éviter l’infiltration chronique ou accidentelle, directe ou indirecte de liquides polluants.

 

L'expert environnement de Monday Expertises réalise un audit environnemental soit au stade du projet soit en phase de fonctionnement afin d’identifier les zones à risques nécessitant des travaux de protection des sols.

Monday expertises évalue les surfaces à étancher et vous conseille sur les formes qu’elles doivent pendre.

 

Par ailleurs la réalisation de revêtements étanches contribue généralement à l’image d’un site « plus propre », et à de meilleures conditions d’exploitation et de travail.

Sur les aires extérieures soumises de fait aux intempéries, compte tenu de l’augmentation des débits d’eaux pluviales de ruissèlement, ces travaux doivent être associés à la réalisation d’ouvrages de collecte, rétention/régulation et traitement avant rejet sur le milieu récepteur.

 

Monday expertises vous propose des travaux globalisés : isolation des sols, collecte, régulation et traitement des eaux ruissèlement.

 

Dans certains cas, lorsque qu’une pollution ancienne peu importante est déjà présente dans les sols, la mise en place d’un revêtement étanche type dalle de béton peut être une solution afin de protéger les usagers d’un site. Dès lors sa fonction est double :

  • Protéger les travailleurs par confinement des sols pollués
  • Permettre de ne pas aggraver l’état de pollution des sols et eaux souterraines visà-vis des nouvelles activités potentiellement polluantes sur le site 



PRÉVOIR ET CONCEVOIR UN DISPOSITIF DE RÉTENTION

L’aménagement d’un site et notamment l’imperméabilisation des surfaces contribue à l’augmentation du débit du ruissellement en périodes de pluie. Un dispositif destiné à contenir le surplus d’eau de pluie et réguler le débit de rejet à l’exutoire doit donc être placé en aval du réseau de collecte. Il comprend un ouvrage d’alimentation, un volume de stockage, une régulation garantissant un débit de fuite.

 

L'expert environnement de Monday expertises réalise le dimensionnement du volume de rétention des eaux pluviales de ruissellement. Il consiste en la détermination par le calcul d’un volume d’eau à stoker temporairement en période de fortes pluies. Pour ce faire, un recueil d’informations préalables est nécessaire, il s’agit notamment :

  • Des surfaces et natures des aires de collecte des eaux pluviales (dalle béton, enrobé de bitume, toitures, graves, etc.)
  • Du débit de rejet maximal admissible en aval, selon le type de milieu récepteur, des contraintes imposées par les règlements du PLU, du SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux), ou de la convention de rejet
  • Des données pluviométriques (coefficients de Montana) issues de la station météorologique la plus proche du site et prises sur une période de retour de 1 an, 10 ans, 30 ans, 50 ans voire 100 ans selon la sensibilité environnementale du site au risque d’inondation

 

Pour ce faire, Monday expertises utilise le logiciel HYDROUTI élaboré par le CERTU comportant des modules de calcul intégrant les méthodes les plus reconnues telles que la méthode dite de pluies ou la méthode de l’hydrogramme.

A l’issue du calcul du volume de rétention nécessaire, en fonction des contraintes du terrain (surface disponible, pente, voisinage) et des exigences clients, Monday expertises vous conseille et vous propose différents types d’ouvrage de rétention à réaliser.

 

Il existe de nombreuses sortes d’ouvrage de rétention, soit enterrés (bassin en béton, cuves en acier, Polyester ou PEHD, canalisations surdimensionnées, structures alvéolaires) soit à ciel ouvert, et prendre la forme d’un bassin étanche, d’un bassin d’infiltration, d’un fossé, d’une noue paysagère, soit aérien et fermé (cuve tampon).

Il est important de réaliser des ouvrages permettant un contrôle et un entretien faciles. D’une part il faut pouvoir visualiser puis, le cas échéant, évacuer par curage les boues de décantation dès que leur quantité modifie le volume utile de rétention, celui-ci devant être maintenu. D’autre part, la présence de flottants peut obstruer ou faire dysfonctionner les dispositifs de collecte en entrée et de régulation en sortie.

 

Un dispositif de traitement des eaux pluviales doit être associé en amont ou en aval de l’ouvrage de rétention lorsque les eaux ont lessivé des sources potentielles de pollution.

 

Pour des sites industriels, l'expert environnement de Monday expertises étudie et dimensionne l’ouvrage de rétention le plus adapté à vos besoins.



EAUX D’EXTINCTION INCENDIE ET CONFINEMENT

Tout établissement (Installation Classée pour l’Environnement - ICPE, Etablissement Recevant du Public - ERP, habitation) doit être en mesure de fournir les moyens nécessaires à la bonne intervention des services de secours en cas d’incendie.  Au-delà d’équipements « classiques » tels que les extincteurs portatifs présents sur vos sites, la gestion de l’eau fait partie des éléments de lutte contre l’incendie à prévoir.

 

Dimensionnement des besoins en eau (D9)

La méthode de calcul du besoin en eau, propre à chaque type d’activité et d’installation, est définie dans le « Guide Technique D9 : guide pratique pour le dimensionnement des besoins en eau ».

Ce guide permet de définir pour chaque établissement et pour chaque type de risque le débit d’eau, ou la quantité d’eau, que le site doit pouvoir fournir en cas d’intervention pour un incendie. Les moyens existants pour fournir ces eaux d’extinction sont multiples : borne incendie publique ou privée, réserve d’eau privée (citerne souple, bassin creusé, cuve aérienne), réserve commune.

 

Dimensionnement des rétentions des eaux d’extinction (D9A)

En cas d’incendie, un site doit également être en mesure de confiner les eaux qui auront servi à l’extinction d’un feu et qui seront potentiellement polluées par divers substances (produits chimiques pris dans l’incendie, hydrocarbures sur les voies de circulation, matériaux polluants issus de bâtiment, etc.). Ces eaux ne peuvent être rejetées dans le réseau public ou dans le milieu naturel sans analyses préliminaires. En effet, des pollutions environnementales pourraient être engendrées. La méthode de calcul pour évaluer les rétentions à prévoir sur le site est définie dans le "Guide Technique D9A : guide pratique pour le dimensionnement des rétentions des eaux d’extinction".

 

L'expert environnement de Monday expertises réalise les calculs de dimensionnement de vos installations via les grilles issues des guides officiels, et vous conseillent sur les dispositifs existants et adéquats pouvant être utilisés et mis en place votre cas.

Chaque site industriel est différent et chaque installation a ses particularités, tant techniques qu’environnementales. Nos équipes travaillent avec vous et prennent en compte tous ces aspects spécifiques pour répondre à vos besoins.


QUELLES EXIGENCES À RESPECTER POUR LE REJET DES EAUX ?

Les eaux transitant sur le site doivent être collectées et traitées avant rejet dans le milieu récepteur, au moyen d’un système adapté.

Les eaux ainsi collectées peuvent être de différentes natures :

 

  • Eaux de nettoyage nécessaires à l’entretien des ateliers et des installations 
  • Eaux de procédés 
  • Eaux pluviales susceptibles d’être polluées (ruissellement sur des voies de circulation, aires de stockage imperméables…) 
  • Eaux d’incendie (exercice ou sinistre)

 

D’après l’article 32 de l’arrêté du 2 février 1998, « les eaux résiduaires rejetées au milieu naturel respectent les valeurs limites de concentration suivantes… », valeurs données dans la suite de l’article, et reprises dans l’arrêté préfectoral autorisant l’installation. De nombreux paramètres sont susceptibles d’être analysés comme le pH, les matières en suspension (MES), les demandes chimiques et biochimiques en oxygène (DCO et DBO5), les hydrocarbures totaux ou encore les métaux lourds les BTEX, COHV etc.

L’exploitant étant tenu de respecter son arrêté préfectoral, l’analyse des eaux résiduaires est nécessaire pour justifier de la conformité de l’installation à son arrêté. Cette intervention doit être réalisé, en général, de manière périodique dont la fréquence est indiquée dans l’arrêté préfectoral de l’exploitation. Ces analyses doivent être effectuées en laboratoire accrédité COFRAC.    

 

Pour réaliser cette intervention, l'expert environnement de Monday expertises propose :

  • De mettre à votre disposition le matériel nécessaire aux prélèvements et de procéder à l’envoi des échantillons en laboratoire accrédité COFRAC
  • Ou de réaliser entièrement la démarche grâce à l’intervention d’un technicien sur site

 

L'expert environnement de Monday Expertises peut également vous fournir un rapport d’interprétation des résultats, afin de mettre en avant les paramètres dépassant les valeurs limites, et de vous proposer des solutions pour réduire les concentrations non conformes ou proches de la valeur limite. Ce rapport peut être imposé par l’Inspection des Installations Classées.

 


L'INTÉRÊT D'UN ENTRETIEN RÉGULIER DU DISPOSITIF DE TRAITEMENT DES EAUX.

Afin de garantir une qualité des eaux de rejets traitées conforme aux exigences règlementaires, il est primordial d’effectuer un entretien aussi fréquent que possible. Cet entretien relève de la responsabilité de l’exploitant ou de l’entreprise utilisatrice. Il est admis que pour un dispositif correctement dimensionné et adapté aux flux de pollution la vidange-curage de la totalité des liquides et solides présent dans le séparateur d’hydrocarbures avec débourbeur ou décanteur doit se faire au minimum une à deux fois par an.

 

L'expert environnement de Monday Expertises vous propose d’assurer cet entretien au moyen soit d’une prestation ponctuelle soit, et de préférence, sous la forme d’un contrat d’entretien annuel puisque celui-ci vous assure plus de sécurité (personnel spécialisé), plus de sérénité (dépannage si nécessaire, planning annuel de visite établi) et plus de de tranquillité (remplacement des éléments si besoin).

 

Selon les prestations, les opérations de maintenance comprennent généralement :

  • Ouverture des trappes des regards d’accès
  • Un contrôle d’atmosphère (test à l’explosimètre)
  • Un contrôle visuel de l’état général du séparateur d’hydrocarbures
  • Un écrémage, retrait des hydrocarbures légers flottant
  • Une vidange des boues présente au fond du compartiment de décantation
  • Une vidange, curage, retrait par pompage au camion hydro-cureur de la totalité des liquides et solides présents dans les différents compartiments
  • Curage des canalisations et/ou regards et rétention amont et/ou aval
  • Une vérification du fonctionnement et un nettoyage des éléments électriques (sondes, alarmes, pompes de relevage, pompes de régulation), mécaniques (obturateur, bypass, cloisons de séparation, filtres à coalescence)
  • La remise en eau du séparateur
  • La fermeture des trappes des regards d’accès
  • Le transport et l’évacuation des déchets dangereux en filières spécialisées autorisées avec remise d’un bordereau de suivi de déchets

 

L'expert environnement de Monday Expertises fait intervenir du personnel qualifié ADR doté d’Equipements de Protection Individuelle et collectifs adaptés et disposant de camions hydro-cureurs spécialisés.

En résumé, un dispositif de traitement des eaux n’est efficace que s’il est régulièrement entretenu. Cet entretien conditionne :

  • Le rendement épuratoire du séparateur
  • Le maintien des concentrations en polluants en dessous des valeurs seuils de rejets (normes de qualité environnementale)
  • L’absence de toute pollution du milieu récepteur (cours d’eau, réseaux, fossé)

 

L’efficacité des opérations de maintenance doit néanmoins être vérifié régulièrement et à minima une fois par an au moyen de prélèvements et analyses d’eaux à réaliser sur un regard placé juste en aval. L'expert environnement de Monday Expertises assure ce contrôle : prélèvements, envoie des échantillons sur un laboratoire agréé, interprétation des résultats d’analyses.


UNE OBLIGATION RELATIVE À LA RÉGLEMENTATION

  • Arrêté du 7 septembre 2009 fixant les prescriptions techniques applicables aux installations d’assainissement non collectif.
  • Art 37 relatif à la loi sur l’eau du 3 janvier 1992, fixant des prescriptions pour les installations destinées à un usage autre que l’habitat : dans un délai de 5 ans elles doivent être dotées de dispositif de traitement des effluents autres que domestiques, adapté à l’importance et à la nature de l’activité.
  • Code de la santé publique, déléguant les pouvoirs de l’Etat aux collectivités auxquelles appartiennent les réseaux et ouvrages empruntés. De ce fait, tout rejet autre que domestique doit être préalablement autorisé par la collectivité ou le gestionnaire propriétaire du réseau.

 

L'expert environnement de Monday Expertises réalise pour vous :

  • Etude de faisabilité de l’installation
  • Démarches administratives avec les collectivités locales et territoriales
  • Réalisation de plans de recollement
  • Fourniture et pose d’un séparateur hydrocarbures avec décanteur adapté au volume de l’activité
  • Mise en place de trappes de visite et contrôle
  • Travaux de plomberie et d’électricité
  • Station de relevage
  • Recherche d’aides pour le financement du projet
  • L’entretien de vos systèmes de traitement avec contrat d’entretien.


ELABORATION ET SUIVI DE VOTRE PROCÉDURE LOI SUR L’EAU

Une liste d’Installation, d’Ouvrages, de Travaux et d’Activités (IOTA), pouvant avoir une influence sur l’eau ou le fonctionnement des écosystèmes aquatiques, a été élaborée afin de limiter les impacts potentiels d’un projet.

Au même titre que les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), les IOTA disposent de régimes de classement (autorisation ou déclaration) en fonction des dangers qu’ils pourraient représenter et la gravité de leurs effets sur la ressource en eaux et les écosystèmes aquatiques. Une nomenclature répertorie les IOTA et les régimes de classement associés en fonction :

  • Des prélèvements
  • Des rejets
  • Des impacts sur le milieu aquatique ou sur la sécurité publique
  • Des impacts sur le milieu marin
  • Des régimes d'autorisation valant autorisation au titre des articles L 2141 et suivants du code de l'environnement

 

Les IOTA concernés sont ceux réalisés par toute personne physique ou morale, publique ou privée, pouvant entrainer des prélèvements sur les eaux superficielles ou souterraines (restituées ou non), une modification du niveau ou du mode d'écoulement des eaux, la destruction de frayères, de zones de croissance ou d’alimentation de la faune piscicole ou des déversements, écoulements, rejets ou dépôts directs ou indirects, chroniques ou épisodiques même non polluants.

Si l’un au moins des impacts d’un projet est présent dans la "nomenclature Eau", alors la "règlementation Eau" s’applique. A l’instar des ICPE, les prescriptions les plus contraignantes seront appliquées. Notons cependant que les "prescriptions ICPE" prennent le pas sur la réglementation de la Loi sur l’eau dans le cas où les deux sont concernées.

Ainsi, toute personne qui souhaite réaliser un projet ayant un impact direct ou indirect sur le milieu aquatique (cours d’eau, lac, eaux souterraines, zones inondables, zones humides...) et qui relève du régime de la déclaration ou de l’autorisation d’après la "nomenclature Eau", doit soumettre ce projet à l'application de la Loi sur l'eau.

 

Il s’agit d’une demande spécifique, un dossier Loi sur l’eau qui, une fois élaboré, doit être déposé et instruit en Préfecture. Une fois le dossier jugé complet, la procédure peut prendre, entre 2 et 6 mois. Le Conseil Départemental de l’Environnement des Risques Sanitaires et Technologiques (CODERST) émet son avis après l’étude du dossier pour, in fine, délivrer un récépissé de déclaration ou un arrêté préfectoral d’autorisation.

 

L'expert environnement de Monday Expertises vous accompagne dans l’élaboration de vos dossiers Loi sur l’eau, le suivi et les échanges avec les administrations concernées, jusqu’à l’obtention de vos autorisations. Nous pouvons également vous proposer des solutions relatives au traitement et à la gestion de vos eaux de ruissellement susceptibles d’être polluées.


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