lundi 10 avril 2023

Diagnostics de pollution

 

VÉRIFIER, DÉFINIR, SURVEILLER L'ÉTENDUE D'UNE POLLUTION (A210) ET METTRE EN ŒUVRE UNE DÉMARCHE DE GESTION SI NÉCESSAIRE.

Les nappes souterraines étant souvent les principaux enjeux environnementaux à protéger si l’on considère le risque sanitaire que leur pollution peut engendrer, il convient pour la plupart des sites pollués et ICPE, de mettre en place un réseau de surveillance des aquifères.

La directive 2006/118/CE du 12 décembre 2006 vise à protéger les eaux souterraines de tout type de pollution ou de détérioration. Elle complète la directive-cadre sur l’eau (DCE) 2000/60/CE du 23 octobre 2000 qui définit déjà un cadre pour la gestion et la protection des eaux par grand bassin hydrographique. Elle fixe des objectifs ambitieux pour la préservation et la restauration de l’état des eaux souterraines.

En application de ces directives, a été défini un programme de surveillance, pour chaque bassin ou groupement de bassins. Les Agences de l’Eau sont, en France, les garantes de sa bonne application.

La norme NFD X 31-615 de décembre 2010 définit les modalités de prélèvement et d’échantillonnage des eaux souterraines dans un forage.

Monday expertises est en mesure de définir et d’installer votre réseau de piézomètres et d’effectuer des campagnes de surveillance en respectant les normes en vigueur :

  • Nos ingénieurs réalisent en amont une étude du contexte hydrogéologique qui permettra de localiser de façon pertinente l’implantation des ouvrages de contrôle. En toute logique seront installés des piézomètres en amont et en aval de votre site afin de pouvoir comparer la qualité des eaux souterraines en entrée et sortie de votre site.
  • Une fois l’étude d’implantation réalisée, nos techniciens interviennent pour les travaux de mise en place des piézomètres.
  • Nous prenons ensuite en charge les campagnes de prélèvements et d’analyses définies (par arrêté préfectoral pour les ICPE).
  • Et rédigeons des rapports d’interprétation des résultats, de suivi annuel et des bilans sur l’évolution de la qualité des eaux souterraines

 

Les analyses des échantillons d’eaux sont réalisées par des laboratoires partenaires agréés et accrédités COFRAC.



RÉGULATION ET TRAITEMENT DES EAUX DE PLUIE

L’imperméabilisation des sols résultant des aménagements urbains implique une augmentation des débits de pointe des eaux pluviales collectées.

Cette augmentation du ruissellement induit des risques importants d’inondations en cas de fortes pluies et une pollution des milieux présents en aval du projet.

Tout pétitionnaire (communes, aménageurs, promoteurs, industriels ICPE et non ICPE, ZAC, particuliers) de projet d’aménagement doit donc être mesure en phase de conception, fonctionnement, ou d’extension de mettre en œuvre des procédés efficaces de maitrise de ces deux risques majeurs.

 

Des dispositions règlementaires à différentes échelles existent au sein notamment des principaux textes suivants :

  • Le Code Civil (articles L.640 et L.641)
  • Le Code de la Santé Publique
  • Le Code de l’Environnement – livre II : Milieux physiques – Titre 1ier : Eau et Milieux Aquatiques et Marins et notamment les articles L214-1 à L. 214-6
  • Les SDAGE – Schéma Directeur d’Aménagement et de de Gestion des Eaux
  • Les SAGE – Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux
  • Les schémas départementaux d’assainissement
  • Les règlements d'assainissement communal ou intercommunal
  • Les documents d’urbanisme : PLU, POS
  • Les Arrêtés Ministériels et Préfectoraux (IOTA, ICPE)
  • Les Conventions de Rejet établi entre gestionnaire du réseau et exploitant

 

L'expert environnement de Monday expertises recherche et vous apporte des solutions techniques à ces problématiques : dimensionnement et préconisation sur le type d’ouvrage de rétention et de traitement des eaux pluviales tenant compte des contraintes règlementaires et des exigences clients.


COMMENT PROTÉGER EFFICACEMENT LES MILIEUX SOLS ET EAUX SOUTERRAINES VIS À VIS DES POLLUTIONS DE SURFACE?

Face à une problématique croissante de pollution des sols et eaux souterraines par des activités industrielles, et face aux responsabilités, risques sanitaires et travaux de dépollution qui en découlent, le bon sens et la règlementation nationale impose à certaines activités, la mise en œuvre d’un revêtement étanche ou des dispositifs de rétentions imperméables. Ces dispositifs sont généralement réalisés en béton, en enrobé de bitume non drainant, ou résines.

 

Les sites concernés sont ceux dits à risque et notamment :

  • Aires de transit, tri, regroupement, traitement de déchets dangereux et non dangereux
  • Aires de fabrication, stockage, mise en œuvre de produits chimiques dangereux pour l’environnement
  • Zones avec équipements, engins mécaniques, machines utilisant ou contenant des liquides dangereux pour l’environnement

 

Cette contamination des sols peut se faire :

  • Soit de façon chronique par infiltration d’eaux pluviales souillées ou déversements fréquents de produits dangereux
  • Soit de façon exceptionnelle par infiltration de liquides dangereux induits par déversement accidentel suite à la rupture ou le renversement d’un récipient ou par l’infiltration d’eaux d’extinction suite à un incendie.

 

La mise en œuvre d’un revêtement étanche de type dalle de béton vise donc à éviter l’infiltration chronique ou accidentelle, directe ou indirecte de liquides polluants.

 

L'expert environnement de Monday Expertises réalise un audit environnemental soit au stade du projet soit en phase de fonctionnement afin d’identifier les zones à risques nécessitant des travaux de protection des sols.

Monday expertises évalue les surfaces à étancher et vous conseille sur les formes qu’elles doivent pendre.

 

Par ailleurs la réalisation de revêtements étanches contribue généralement à l’image d’un site « plus propre », et à de meilleures conditions d’exploitation et de travail.

Sur les aires extérieures soumises de fait aux intempéries, compte tenu de l’augmentation des débits d’eaux pluviales de ruissèlement, ces travaux doivent être associés à la réalisation d’ouvrages de collecte, rétention/régulation et traitement avant rejet sur le milieu récepteur.

 

Monday expertises vous propose des travaux globalisés : isolation des sols, collecte, régulation et traitement des eaux ruissèlement.

 

Dans certains cas, lorsque qu’une pollution ancienne peu importante est déjà présente dans les sols, la mise en place d’un revêtement étanche type dalle de béton peut être une solution afin de protéger les usagers d’un site. Dès lors sa fonction est double :

  • Protéger les travailleurs par confinement des sols pollués
  • Permettre de ne pas aggraver l’état de pollution des sols et eaux souterraines visà-vis des nouvelles activités potentiellement polluantes sur le site 



PRÉVOIR ET CONCEVOIR UN DISPOSITIF DE RÉTENTION

L’aménagement d’un site et notamment l’imperméabilisation des surfaces contribue à l’augmentation du débit du ruissellement en périodes de pluie. Un dispositif destiné à contenir le surplus d’eau de pluie et réguler le débit de rejet à l’exutoire doit donc être placé en aval du réseau de collecte. Il comprend un ouvrage d’alimentation, un volume de stockage, une régulation garantissant un débit de fuite.

 

L'expert environnement de Monday expertises réalise le dimensionnement du volume de rétention des eaux pluviales de ruissellement. Il consiste en la détermination par le calcul d’un volume d’eau à stoker temporairement en période de fortes pluies. Pour ce faire, un recueil d’informations préalables est nécessaire, il s’agit notamment :

  • Des surfaces et natures des aires de collecte des eaux pluviales (dalle béton, enrobé de bitume, toitures, graves, etc.)
  • Du débit de rejet maximal admissible en aval, selon le type de milieu récepteur, des contraintes imposées par les règlements du PLU, du SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux), ou de la convention de rejet
  • Des données pluviométriques (coefficients de Montana) issues de la station météorologique la plus proche du site et prises sur une période de retour de 1 an, 10 ans, 30 ans, 50 ans voire 100 ans selon la sensibilité environnementale du site au risque d’inondation

 

Pour ce faire, Monday expertises utilise le logiciel HYDROUTI élaboré par le CERTU comportant des modules de calcul intégrant les méthodes les plus reconnues telles que la méthode dite de pluies ou la méthode de l’hydrogramme.

A l’issue du calcul du volume de rétention nécessaire, en fonction des contraintes du terrain (surface disponible, pente, voisinage) et des exigences clients, Monday expertises vous conseille et vous propose différents types d’ouvrage de rétention à réaliser.

 

Il existe de nombreuses sortes d’ouvrage de rétention, soit enterrés (bassin en béton, cuves en acier, Polyester ou PEHD, canalisations surdimensionnées, structures alvéolaires) soit à ciel ouvert, et prendre la forme d’un bassin étanche, d’un bassin d’infiltration, d’un fossé, d’une noue paysagère, soit aérien et fermé (cuve tampon).

Il est important de réaliser des ouvrages permettant un contrôle et un entretien faciles. D’une part il faut pouvoir visualiser puis, le cas échéant, évacuer par curage les boues de décantation dès que leur quantité modifie le volume utile de rétention, celui-ci devant être maintenu. D’autre part, la présence de flottants peut obstruer ou faire dysfonctionner les dispositifs de collecte en entrée et de régulation en sortie.

 

Un dispositif de traitement des eaux pluviales doit être associé en amont ou en aval de l’ouvrage de rétention lorsque les eaux ont lessivé des sources potentielles de pollution.

 

Pour des sites industriels, l'expert environnement de Monday expertises étudie et dimensionne l’ouvrage de rétention le plus adapté à vos besoins.



EAUX D’EXTINCTION INCENDIE ET CONFINEMENT

Tout établissement (Installation Classée pour l’Environnement - ICPE, Etablissement Recevant du Public - ERP, habitation) doit être en mesure de fournir les moyens nécessaires à la bonne intervention des services de secours en cas d’incendie.  Au-delà d’équipements « classiques » tels que les extincteurs portatifs présents sur vos sites, la gestion de l’eau fait partie des éléments de lutte contre l’incendie à prévoir.

 

Dimensionnement des besoins en eau (D9)

La méthode de calcul du besoin en eau, propre à chaque type d’activité et d’installation, est définie dans le « Guide Technique D9 : guide pratique pour le dimensionnement des besoins en eau ».

Ce guide permet de définir pour chaque établissement et pour chaque type de risque le débit d’eau, ou la quantité d’eau, que le site doit pouvoir fournir en cas d’intervention pour un incendie. Les moyens existants pour fournir ces eaux d’extinction sont multiples : borne incendie publique ou privée, réserve d’eau privée (citerne souple, bassin creusé, cuve aérienne), réserve commune.

 

Dimensionnement des rétentions des eaux d’extinction (D9A)

En cas d’incendie, un site doit également être en mesure de confiner les eaux qui auront servi à l’extinction d’un feu et qui seront potentiellement polluées par divers substances (produits chimiques pris dans l’incendie, hydrocarbures sur les voies de circulation, matériaux polluants issus de bâtiment, etc.). Ces eaux ne peuvent être rejetées dans le réseau public ou dans le milieu naturel sans analyses préliminaires. En effet, des pollutions environnementales pourraient être engendrées. La méthode de calcul pour évaluer les rétentions à prévoir sur le site est définie dans le "Guide Technique D9A : guide pratique pour le dimensionnement des rétentions des eaux d’extinction".

 

L'expert environnement de Monday expertises réalise les calculs de dimensionnement de vos installations via les grilles issues des guides officiels, et vous conseillent sur les dispositifs existants et adéquats pouvant être utilisés et mis en place votre cas.

Chaque site industriel est différent et chaque installation a ses particularités, tant techniques qu’environnementales. Nos équipes travaillent avec vous et prennent en compte tous ces aspects spécifiques pour répondre à vos besoins.


QUELLES EXIGENCES À RESPECTER POUR LE REJET DES EAUX ?

Les eaux transitant sur le site doivent être collectées et traitées avant rejet dans le milieu récepteur, au moyen d’un système adapté.

Les eaux ainsi collectées peuvent être de différentes natures :

 

  • Eaux de nettoyage nécessaires à l’entretien des ateliers et des installations 
  • Eaux de procédés 
  • Eaux pluviales susceptibles d’être polluées (ruissellement sur des voies de circulation, aires de stockage imperméables…) 
  • Eaux d’incendie (exercice ou sinistre)

 

D’après l’article 32 de l’arrêté du 2 février 1998, « les eaux résiduaires rejetées au milieu naturel respectent les valeurs limites de concentration suivantes… », valeurs données dans la suite de l’article, et reprises dans l’arrêté préfectoral autorisant l’installation. De nombreux paramètres sont susceptibles d’être analysés comme le pH, les matières en suspension (MES), les demandes chimiques et biochimiques en oxygène (DCO et DBO5), les hydrocarbures totaux ou encore les métaux lourds les BTEX, COHV etc.

L’exploitant étant tenu de respecter son arrêté préfectoral, l’analyse des eaux résiduaires est nécessaire pour justifier de la conformité de l’installation à son arrêté. Cette intervention doit être réalisé, en général, de manière périodique dont la fréquence est indiquée dans l’arrêté préfectoral de l’exploitation. Ces analyses doivent être effectuées en laboratoire accrédité COFRAC.    

 

Pour réaliser cette intervention, l'expert environnement de Monday expertises propose :

  • De mettre à votre disposition le matériel nécessaire aux prélèvements et de procéder à l’envoi des échantillons en laboratoire accrédité COFRAC
  • Ou de réaliser entièrement la démarche grâce à l’intervention d’un technicien sur site

 

L'expert environnement de Monday Expertises peut également vous fournir un rapport d’interprétation des résultats, afin de mettre en avant les paramètres dépassant les valeurs limites, et de vous proposer des solutions pour réduire les concentrations non conformes ou proches de la valeur limite. Ce rapport peut être imposé par l’Inspection des Installations Classées.

 


L'INTÉRÊT D'UN ENTRETIEN RÉGULIER DU DISPOSITIF DE TRAITEMENT DES EAUX.

Afin de garantir une qualité des eaux de rejets traitées conforme aux exigences règlementaires, il est primordial d’effectuer un entretien aussi fréquent que possible. Cet entretien relève de la responsabilité de l’exploitant ou de l’entreprise utilisatrice. Il est admis que pour un dispositif correctement dimensionné et adapté aux flux de pollution la vidange-curage de la totalité des liquides et solides présent dans le séparateur d’hydrocarbures avec débourbeur ou décanteur doit se faire au minimum une à deux fois par an.

 

L'expert environnement de Monday Expertises vous propose d’assurer cet entretien au moyen soit d’une prestation ponctuelle soit, et de préférence, sous la forme d’un contrat d’entretien annuel puisque celui-ci vous assure plus de sécurité (personnel spécialisé), plus de sérénité (dépannage si nécessaire, planning annuel de visite établi) et plus de de tranquillité (remplacement des éléments si besoin).

 

Selon les prestations, les opérations de maintenance comprennent généralement :

  • Ouverture des trappes des regards d’accès
  • Un contrôle d’atmosphère (test à l’explosimètre)
  • Un contrôle visuel de l’état général du séparateur d’hydrocarbures
  • Un écrémage, retrait des hydrocarbures légers flottant
  • Une vidange des boues présente au fond du compartiment de décantation
  • Une vidange, curage, retrait par pompage au camion hydro-cureur de la totalité des liquides et solides présents dans les différents compartiments
  • Curage des canalisations et/ou regards et rétention amont et/ou aval
  • Une vérification du fonctionnement et un nettoyage des éléments électriques (sondes, alarmes, pompes de relevage, pompes de régulation), mécaniques (obturateur, bypass, cloisons de séparation, filtres à coalescence)
  • La remise en eau du séparateur
  • La fermeture des trappes des regards d’accès
  • Le transport et l’évacuation des déchets dangereux en filières spécialisées autorisées avec remise d’un bordereau de suivi de déchets

 

L'expert environnement de Monday Expertises fait intervenir du personnel qualifié ADR doté d’Equipements de Protection Individuelle et collectifs adaptés et disposant de camions hydro-cureurs spécialisés.

En résumé, un dispositif de traitement des eaux n’est efficace que s’il est régulièrement entretenu. Cet entretien conditionne :

  • Le rendement épuratoire du séparateur
  • Le maintien des concentrations en polluants en dessous des valeurs seuils de rejets (normes de qualité environnementale)
  • L’absence de toute pollution du milieu récepteur (cours d’eau, réseaux, fossé)

 

L’efficacité des opérations de maintenance doit néanmoins être vérifié régulièrement et à minima une fois par an au moyen de prélèvements et analyses d’eaux à réaliser sur un regard placé juste en aval. L'expert environnement de Monday Expertises assure ce contrôle : prélèvements, envoie des échantillons sur un laboratoire agréé, interprétation des résultats d’analyses.


UNE OBLIGATION RELATIVE À LA RÉGLEMENTATION

  • Arrêté du 7 septembre 2009 fixant les prescriptions techniques applicables aux installations d’assainissement non collectif.
  • Art 37 relatif à la loi sur l’eau du 3 janvier 1992, fixant des prescriptions pour les installations destinées à un usage autre que l’habitat : dans un délai de 5 ans elles doivent être dotées de dispositif de traitement des effluents autres que domestiques, adapté à l’importance et à la nature de l’activité.
  • Code de la santé publique, déléguant les pouvoirs de l’Etat aux collectivités auxquelles appartiennent les réseaux et ouvrages empruntés. De ce fait, tout rejet autre que domestique doit être préalablement autorisé par la collectivité ou le gestionnaire propriétaire du réseau.

 

L'expert environnement de Monday Expertises réalise pour vous :

  • Etude de faisabilité de l’installation
  • Démarches administratives avec les collectivités locales et territoriales
  • Réalisation de plans de recollement
  • Fourniture et pose d’un séparateur hydrocarbures avec décanteur adapté au volume de l’activité
  • Mise en place de trappes de visite et contrôle
  • Travaux de plomberie et d’électricité
  • Station de relevage
  • Recherche d’aides pour le financement du projet
  • L’entretien de vos systèmes de traitement avec contrat d’entretien.


ELABORATION ET SUIVI DE VOTRE PROCÉDURE LOI SUR L’EAU

Une liste d’Installation, d’Ouvrages, de Travaux et d’Activités (IOTA), pouvant avoir une influence sur l’eau ou le fonctionnement des écosystèmes aquatiques, a été élaborée afin de limiter les impacts potentiels d’un projet.

Au même titre que les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), les IOTA disposent de régimes de classement (autorisation ou déclaration) en fonction des dangers qu’ils pourraient représenter et la gravité de leurs effets sur la ressource en eaux et les écosystèmes aquatiques. Une nomenclature répertorie les IOTA et les régimes de classement associés en fonction :

  • Des prélèvements
  • Des rejets
  • Des impacts sur le milieu aquatique ou sur la sécurité publique
  • Des impacts sur le milieu marin
  • Des régimes d'autorisation valant autorisation au titre des articles L 2141 et suivants du code de l'environnement

 

Les IOTA concernés sont ceux réalisés par toute personne physique ou morale, publique ou privée, pouvant entrainer des prélèvements sur les eaux superficielles ou souterraines (restituées ou non), une modification du niveau ou du mode d'écoulement des eaux, la destruction de frayères, de zones de croissance ou d’alimentation de la faune piscicole ou des déversements, écoulements, rejets ou dépôts directs ou indirects, chroniques ou épisodiques même non polluants.

Si l’un au moins des impacts d’un projet est présent dans la "nomenclature Eau", alors la "règlementation Eau" s’applique. A l’instar des ICPE, les prescriptions les plus contraignantes seront appliquées. Notons cependant que les "prescriptions ICPE" prennent le pas sur la réglementation de la Loi sur l’eau dans le cas où les deux sont concernées.

Ainsi, toute personne qui souhaite réaliser un projet ayant un impact direct ou indirect sur le milieu aquatique (cours d’eau, lac, eaux souterraines, zones inondables, zones humides...) et qui relève du régime de la déclaration ou de l’autorisation d’après la "nomenclature Eau", doit soumettre ce projet à l'application de la Loi sur l'eau.

 

Il s’agit d’une demande spécifique, un dossier Loi sur l’eau qui, une fois élaboré, doit être déposé et instruit en Préfecture. Une fois le dossier jugé complet, la procédure peut prendre, entre 2 et 6 mois. Le Conseil Départemental de l’Environnement des Risques Sanitaires et Technologiques (CODERST) émet son avis après l’étude du dossier pour, in fine, délivrer un récépissé de déclaration ou un arrêté préfectoral d’autorisation.

 

L'expert environnement de Monday Expertises vous accompagne dans l’élaboration de vos dossiers Loi sur l’eau, le suivi et les échanges avec les administrations concernées, jusqu’à l’obtention de vos autorisations. Nous pouvons également vous proposer des solutions relatives au traitement et à la gestion de vos eaux de ruissellement susceptibles d’être polluées.


Etude de sol G1 à G5

 Qu'est-ce qu'une étude de sol ?


L'étude de sol, branche de la géotechnique, s'intéresse à la composition de votre terrain afin de définir les principes de construction de votre maison et son type de fondation.

Pourquoi est-il important de prévoir une étude de sol avant votre projet ?

L'étude de sol a l'avantage de sécuriser vos projets de construction et travaux dans les Bouches-du-Rhône. L'étude permet de connaître précisément l'état du terrain et la constitution du sol. Grâce à l'analyse complète, un acteur peut rapidement identifier s'il y a des risques liés au sol. Les professionnels de la construction ont la possibilité de proposer des solutions techniques adaptées en fonction des résultats de l'étude de sol. 

L'étude géotechnique préalable est obligatoire dans 2 cas :
- achat d’un terrain à bâtir
- extension d'une maison (supérieur à 20m2)

Les différents types d'études réalisées : 
  • Études géotechniques préalables G1
  • Études géotechniques de conception G2
  • Études et suivi géotechnique d’exécution G3,
  • Études de supervision G4,
  • Diagnostic géotechnique G5

NF P 94-500 – novembre 2013


Enchaînement des missions d’ingénierie géotechniques


Enchaînement des missions G1 à G4

Phases de la maîtrise d’œuvre

Mission d’ingénierie géotechnique (GN) et Phase de la mission

Objectifs à atteindre pour les ouvrages géotechniques

Niveau de management des risques géotechniques attendu

Prestations d’investigations géotechniques à réaliser

Étape 1 : Étude géotechnique préalable (G1)


Étude géotechnique préalable (G1) Phase Étude de site (ES)

Spécificités géotechniques du site

Première identification des risques présentés par le site

Fonction des données existantes et de la complexité géotechnique


Étude préliminaire, esquisse, APS

Étude géotechnique préalable (F1)

Phase Principes Généraux de Construction (PGC)

Première adaptation des futurs ouvrages aux spécificités du site

Première identification des risques pour les futurs ouvrages

Fonction des données existantes et de la complexité géotechnique

Étape 2 : Étude géotechnique de conception (G2)

APD/AVP

Étude géotechnique de conception (G2)

Phase Avant-projet (AVP)

Définition et comparaison des solutions envisageables pour le projet

Mesures préventives pour la réduction des risques identifiés, mesures correctives pour les risques résiduels avec détection au plus tôt de leur survenance

Fonction du site et de la complexité du projet (choix constructifs)


PRO

Étude géotechnique de conception (G2)

Phase Projet (PRO)

Conception et justifications du projet

Fonction du site et de la complexité du projet (choix constructifs)


DCE/ACT

Étude géotechnique de conception (G2)

Phase Projet (PRO)

Consultation sur le projet de base

Choix de l’entreprise et mise au point du contrat de travaux


Étape 3 : Études géotechniques de réalisation (G3/G4)

EXE/VISA

A la charge de l’entreprise :

Étude et suivi géotechniques d’exécution (G3)

Phase Étude (en interaction avec la phase suivi)


A la charge du maître d’ouvrage : Supervision géotechnique d’exécution (G4)

Phase Supervision de l’étude géotechnique d’exécution (en interaction avec la phase Supervision du suivi)

Étude d’exécution conforme aux exigences du projet, avec maîtrise de la qualité, du délai et du coût

Identification des risques résiduels, mesures correctives, contrôle du management des risques résiduels (réalité des actions, vigilance, mémorisation, capitalisation des retours d’expérience)

Fonction des méthodes de construction et des adaptations proposées si des risques identifiés surviennent


DET/AOR

A la charge de l’entreprise :

Étude et suivi géotechniques d’exécution (G3)

Phase Suivi (en interaction avec la phase Étude)


A la charge du maître d’ouvrage :

Supervision géotechnique d’exécution (G4)

Phase Supervision du suivi géotechnique d’exécution (en interaction avec la phase Supervision de l’étude)

Exécution des travaux en toute sécurité et en conformité avec les attentes du maître d’ouvrage

Fonction du contexte géotechnique observé et du comportement de l’ouvrage et des avoisinants en cours de travaux

A toute étape d’un projet ou sur un ouvrage existant

Diagnostic

Diagnostic géotechnique (G5)

Influence d’un élément géotechnique spécifique sur le projet ou sur l’ouvrage existant

Influence de cet élément géotechnique sur les risques géotechniques identifiés

Fonction de l’élément géotechnique étudié



Classification des missions d’ingénierie géotechniques



L’enchaînement des missions d’ingénierie géotechnique (étape 1 à 3) doit suivre les étapes de conception et de réalisation de tout projet pour contribuer à la maîtrise des risques géotechniques. Le maître d’ouvrage et son mandataire doit faire réaliser successivement chacune de ces missions par une ingénierie géotechnique. Chaque mission s’appuie sur des données géotechniques adaptées issues d’investigations géotechniques appropriées.


1. Étape 1 : Étude géotechnique préalable (G1)


Cette mission exclut toute approche des quantités, délais et coûts d’exécution des ouvrages géotechniques qui entre dans le cadre de la mission d’étude géotechnique de conception (étape 2). Elle est à la charge du maître d’ouvrage ou son mandataire. Elle comprend 2 phases :


1.1. Phase Étude de site (ES)


Elle est réalisée en amont d’une étude préliminaire, d’esquisse ou d’APS pour une première identification des risques géotechniques d’un site :


- Faire une enquête documentaire sur le cadre géotechnique du site et l’existence d’avoisinants avec visite du site et des alentours ;


- Définir si besoin un programme d’investigations géotechnique du site et l’existence d’avoisinants avec visite du site et des alentours ;


- Fournir un rapport donnant pour le site étudié un modèle géologique préliminaire, les principales caractéristiques géotechniques et une première identification des risques géotechniques majeurs.


1.2. Phase Principes Généraux de Construction (PGC)


Elle est réalisée au stage d’une étude préliminaire, d’esquisse ou d’APS pour réduire les conséquences des risques géotechniques majeurs identifiés. Elle s’appuie obligatoirement sur des données géotechniques adaptées :


- Définir si besoin un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats ;


- Fournir un rapport de synthèse des données géotechniques à ce stage d’étude (première approche de la ZIG, horizons porteurs potentiels, ainsi que certains principes généraux de construction envisageables (notamment fondations, terrassements, ouvrages enterrés, améliorations de sols).


2. Étape 2 : Étude géotechnique de conception (G2)


Cette mission permet l’élaboration du projet des ouvrages géotechniques et réduit les conséquences des risques géotechniques importants identifiés. Elle est à la charge du maître d’ouvrage ou son mandataire et est réalisée en collaboration avec la maîtrise d’œuvre ou intégrée à cette dernière. Elle comprend 3 phases :


2.1. Phase Avant-Projet (AVP)


Elle est réalisée au stade de l’avant-projet de la maîtrise d’oeuvre et s’appuie obligatoirement sur des données géotechniques adaptées :


- Définir si besoin un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats ;


- Fournir un rapport donnant les hypothèses géotechniques à prendre en compte au stage de l’avant-projet, les principes de construction envisageables (terrassements, soutènements, pentes et talus, fondations, assises des dallages et voiries, améliorations de sols, dispositions générales vis-à-vis des nappes et des avoisinants), une ébauche dimensionnelle par type d’ouvrage géotechnique et la pertinence d’application de la méthode observationnelle pour une meilleure maîtrise des risques géotechniques.


2.2. Phase Projet (PRO)


Elle est réaliser au stage du projet de la maîtrise d’œuvre et s’appuie obligatoirement sur des données géotechniques adaptées suffisamment représentatives pour le site :


- Définir si besoin un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats ;


- Fournir un dossier de synthèse des hypothèses géotechniques à prendre en compte au stade du projet (valeurs caractéristiques des paramètres géotechniques en particulier), des notes techniques donnant les choix constructifs des ouvrages géotechniques (terrassements, soutènements, pentes et talus, fondations, assises des dallages et voiries, améliorations des sols, dispositions vis-à-vis des nappes et des avoisinants), des notes de calcul de dimensionnement, un avis sur les valeurs seuils et une approche des quantités.


2.3. Phase DCE/ACT


Elle est réaliser pour finaliser le Dossier de Consultation des Entreprises et assister le maître d’ouvrage pour l’établissement des Contrats de Travaux avec le ou les entrepreneurs retenus pour les ouvrages géotechnique :


- Établir ou participer à la rédaction des documents techniques nécessaires et suffisants à la consultation des entreprises pour leurs études de réalisation des ouvrages géotechniques (dossier de la phase Projet avec Plans, notices techniques, cahier des charges particulières, cadre de bordereau des prix et d’estimatif, planning prévisionnel) ;


- Assister éventuellement le maître d’ouvrage pour la sélection des entreprises, analyser les offres techniques, participer à la finalisation des pièces techniques des contrats de travaux.


3. Étape 3 : Études géotechniques de réalisation (G3 et G4, distinctes et simultanées) – Étude et suivi géotechniques d’exécution (G3)


Cette mission permet de réduire les risques géotechniques résiduels par la mise en œuvre à temps de mesures correctives d’adaptation ou d’optimisation. Elle est confiée à l’entrepreneur sauf disposition contractuelle contraire, sur la base de la phase G2 (DCE/ACT). Elle comprend 2 phases interactives :


3.1. Phase Étude


- Définir si besoin un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats ;


- Étudier dans le détail les ouvrages géotechniques : notamment établissement d’une note d’hypothèses géotechniques sur la base des données fournies par le contrat de travaux ainsi que des résultats des éventuelles investigations complémentaires, définition et dimensionnement (calculs justificatifs) des ouvrages géotechniques, méthodes et conditions d’exécution (phasages généraux, suivis, auscultations et contrôle à prévoir, valeurs seuils, dispositions constructives complémentaires éventuelles) ;


- Élaborer le dossier géotechnique d’exécution des ouvrages géotechniques provisoires et définitifs : plans d’exécution, de phasage et de suivi.


3.2. Phase suivi


- Suivre en continu les auscultations et l’exécution des ouvrages géotechniques, appliquer si nécessaire des dispositions constructives prédéfinies en phase Étude ;


- Vérifier les données géotechniques par relevés lors des travaux et par un programme d’investigations géotechniques complémentaire si nécessaire (le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats) ;


- Établir la prestation géotechnique du dossier des ouvrages exécutés (DOE) et fournir les documents nécessaires à l’établissement du dossier d’interventions ultérieures sur l’ouvrage (DIUO).


4. Supervision géotechnique d’exécution (G4)


Cette mission permet de vérifier la conformité des hypothèses géotechniques prises en compte dans la mission d’étude et suivi géotechniques d’exécution. Elle est à la charge du maître d’ouvrage ou son mandataire et est réalisée en collaboration avec la maîtrise d’œuvre ou intégrée à cette dernière. Elle comprend 2 phases interactives :


4.1. Phase Supervision de l’étude d’exécution


- Donner un avis sur la pertinence des hypothèses géotechniques de l’étude géotechnique d’exécution, des dimensionnements et méthodes d’exécution, des adaptations ou optimisation des ouvrages géotechniques proposées par l’entrepreneur, du plan de contrôle, du programme d’auscultation et des valeurs seuils ;


4.2. Phase Supervision du suivi d’exécution


- Par interventions ponctuelles sur le chantier, donner un avis sur la pertinence du contexte géotechnique tel qu’observé par l’entrepreneur (G3), du comportement tel qu’observé par l’entrepreneur de l’ouvrage et des avoisinants concernés (G3), de l’adaptation ou de l’optimisation de l’ouvrage géotechnique proposée par l’entrepreneur (G3) ;


- Donner un avis sur la prestation géotechnique du DIE et sur les documents fournis par le DIUO.


5. Diagnostic géotechnique (G5)


Pendant le déroulement d’un projet ou au cours de la vie d’un ouvrage, il peut être nécessaire de procéder, de façon strictement limitative, à l’étude d’un ou plusieurs éléments géotechniques spécifiques, dans le cadre d’une mission ponctuelle. Ce diagnostic géotechnique précise l’influence de cet ou ces éléments géotechniques sur les risques géotechniques identifiés ainsi que leurs conséquences possibles pour le projet ou l’ouvrage existant :


- Définir, après enquête documentaire, un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats ;


- Étudier un ou plusieurs éléments géotechniques spécifiques (par exemple soutènement, causes géotechniques d’un désordre) dans le cadre de ce diagnostic, mais sans aucune implication dans la globalité du projet ou dans l’étude de l’état général de l’ouvrage existant ;


- Si ce diagnostic conduit à modifier une partie du projet ou à réaliser des travaux sur l’ouvrage existant, des études géotechniques de conception et/ou d’exécution ainsi qu’un suivi et une supervision géotechniques seront réalisés ultérieurement, conformément à l’enchaînement des missions d’ingénierie géotechniques (étape 2 et/ou 3).


Exercices

 Monday expertises regroupe plusieurs experts spécialistes dans le montage d'exercices :

- Le général de brigade (2s) Bruno Lassale ;

- L'ingénieur civil de la défense Jean-Luc Hau.


Notre équipe est qualifiée pour préparer et réaliser les exercices suivants :

- Exercices de mise en situation 

     * articles L. 1324-1 et R.1324-1 du code de la défense ;

     * loi du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile (titre 3 de l'annexe) ;

     * directive interministérielle n°1210/SGDSN/PSE/PPS du 15 novembre 2004, relative à la politique nationale d'exercices de défense et de sécurité civiles ;

     * circulaire annuelle relative à la politique nationale d'exercices (programmation des exercices ;


- ORSEC : décret n°2005-1157 du 13 septembre 2005 relatif au plan ORSEC (article 4) ;


- POI : décret n°77-1133 du 21 septembre 1977 ;


- PPI : décret n° 2005-1158 du 13 septembre 2005 relatif aux PPI (article 11) ;


- NUC & RAD : directive interministérielle du 7 avril 2005 sur l'action des pouvoirs publics en cas d'évènement entraînant une situation d'urgence radiologique (paragraphe VI-2) et circulaire annuelle, relative à la planification des exercices d'urgence nucléaire et radiologique ;


- Aérien : consignes permanentes SAR de la DGAC (titre VI) ;


- Aérodrome : circulaire interministérielle n°99-575 du 10 novembre 1999, relative au plan de secours aérodrome pour les accidents d'aéronefs pour les accidents d'aéronefs en zone d'aérodrome ou voisine d'aérodrome ;


- Ferroviaire (y compris les tunnels) : instruction interministérielle n°01-105 du 27 mars 2001, PSS pour les accidents ferroviaires (chapitre IV) ;


- Tunnels routiers de + de 300 m : article R 118-3 du code de la voirie routière ;


- POLMAR : instruction interministérielle du 2 avril 2001 ;


- Pandémie grippale : plan gouvernemental du 9 janvier 2007 ;


- Canicule : plan national canicule version 2008.


Captage

 Référence : Arrêté du 20 juin 2007


Monday expertises, spécialiste en eau EDCH (eau destinée à la consommation humaine) rédige les dossiers d'autorisation santé publique des captages et s'entourent d'un laboratoire accrédité COFRAC pour la réalisation des analyses de premier induction.


Monday expertises mène le dossier jusqu'au CODERST.

Rédaction d'un rapport sur l'utilisation des drones en Afrique pour le PNUD

 Jean-Luc HAU, expert international drone a rédigé, pour le compte du programme des nations unis pour le développement, un rapport sur l'utilisation des drones en Afrique.


PEMD

 Le diagnostic PEMD (déchets) est obligatoire pour la démolition, mais aussi la rénovation des bâtiment depuis le 1er janvier 2022. Sont par...